accessoire ultime de la modeuse, vous en conviendrez. Non ?
Bon changeons de sujet alors.
Je suis allée voir le concert de Daft Punk ce soir à Montréal. J'étais toute contente, j'avais payé les billets la peau des fesses depuis le 11 avril (non mais tu te rends compte quoi le 11 avril ?! De quoi te faire plaquer par n'importe quel mec frileux de l'engagement), mon copain me regardait avec des yeux de hibou pris dans les phares en me voyant sautiller de joie et mimer le robot avec tout le naturel de Ross Geller (note la référence, je te prie), ça faisait deux mois que mes précieux Homework et Discovery tournaient dans la voiture, la baby-sitter était bookée depuis juin, bref, parée que j'étais.
Sauf que j'avais pas tout à fait tout prévu...
J'avais pas prévu que le concert étant annoncé à 19h30, il commencerait à 21h45, tu vois. Bon, là, je vais faire genre une remarque de vioque grippe-sous, j'en ai bien conscience (mais que veux-tu, on ne rajeunit pas, hein) mais bon, faudrait voir à prévenir quoi, parce qu'au prix où je paie la baby-sitter, ça me fait la bière tiède dans les gradins du Centre Bell au prix de la sangria chez Casa Tapas et c'est pas peu dire. Passons.
J'avais pas prévu que je ne pourrai pas accéder à la fosse. Bon ok, il n'y avait plus de place en "admission générale" (la fosse, donc) quand j'ai pris les billets, je me suis bien doutée qu'il y avait une bonne raison pour ça mais petite maligne que je suis, je me suis dit : "ahah, y'aura bien moyen de moyenner" (ahahaha! Mais c'était sous-estimer l'organisation réputée des Canadiens). En fait, quand je me suis pointée la bouche en coeur à l'entrée de la fosse où les gens avaient l'air d'entrer comme dans un moulin, y'a une espèce de hockeyeur blond moulé dans son t-shirt trop petit qui a surgi et m'a demandé où était mon bracelet.
Ké bracelet ?
Ah ben voilà, celui qui sert à accéder à la fosse justement. Tu le crois, ça ? Un bracelet. Ça me rappelle la boite de mon copain, elle fête ses 10 ans à Montréal cette année et ceux qui ont 10 ans de boite comme mon copain, ce sont des super privilégiés, tu vois, ils ont une bouteille de pinard (du Chianti 2003 laisse-moi rire) pour leur anniversaire et surtout, aux soirées de la boite, ils ont, tiens-toi bien, un bracelet VIP que quand tu vas à l'open-bar de la soirée avec ce bracelet, t'es servi en premier avant tout le monde. Et ça, c'est la classe. Le mec qui a pondu ce concept, sérieux. Anyway, où en étais-je ?
Ah oui, donc pas de fosse, allez hop, retour dans les gradins.
J'avais pas prévu que l'ambiance des gradins, ça serait pire qu'au cinéma avec les voisins qui bouffent du pop-corn en faisant un bruit de moissonneuse-batteuse hyperactive. Nos voisins, là, ils avaient des plateaux en carton avec dedans des nachos et de la sauce mexicaine qui dégouline et de la bière avec une paille (et en général ils avaient aussi une copine saucissonnée dans son débardeur lycra et son jogging "Juicy" (faut le faire, se trimballer avec "juteuse" écrit sur les fesses tout de même) mais c'est un autre sujet).
J'avais pas prévu qu'on n'entendrait rien à la première partie (the Rapture, ils ont pas arrêté de répéter leur nom pour qu'on s'en rappelle bien : " We are the Rapture from New York City").
Bon alors là, j'imagine que ça aurait pu être pas mal si j'avais pu seulement distinguer un accord de guitare électrique dans le gloubi-boulga sonore qui sortait des enceintes merdiques du centre Bell. Achète-toi un ghetto blaster, je sais pas.
Passons.
J'avais pas prévu qu'entre la fin de The Rapture et le début de Daft Punk, il y aurait une heure d'attente à devoir subir les élucubrations électroniques d'un DJ sorti de nulle part et qui faisait office de chauffeur de salle. Sérieux, c'était nul et assourdissant. Ça m'a rappelé mes nuits d'égarement à 16 ans en boite au Cap d'Agde, t'as qu'à voir.
J'avais pas prévu que comme on avait décidé de snober les gradins (parce que bon, écouter un concert (autre que du Vincent Delerm) le cul sur un strapotin c'est pas possible, on est d'accord), on se trouverait une chouette petite place près de la sortie et ... qu'on s'en ferait éjecter en 15 minutes, raccompagnés à nos places numérotées par le service d'ordre du centre Bell. Pincemoijerêve. En gros t'as le droit de faire la fête mais à ta place, bon sang.
Je sais pas mais si c'est le même système demain pour le concert de Marilyn Manson, ça risque d'être drôle. Faut que je trouve quelqu'un pour me raconter.
J'avais pas prévu que les Daft Punk, ils seraient plus "techno" qu' "électro". Bon, comme ça, ça veut peut-être rien dire mais bref, la techno pure et dure, ça m'intéresse moyen. Daft Punk, je les aime pour avoir mélanger les influences rock, disco à un son électro bien à eux. Alors les entendre massacrer/remixer Harder, Better, Faster, Stronger et Around the world à coups de bpm survoltés pour en faire un truc genre la compil' Techno Fusion , ça me fait peine. Je sais j'y connais rien. Bon, ça les regarde, c'est leur musique mais enfin, quoi.
Et puis je dis ce que je veux, c'est mon blog.
J'avais pas prévu que Daft Punk, non contents de t'avoir fait poireauter 2heures dans un gradin dans une ambiance de fête foraine et de t'avoir fait raquer le prix de 5 séances de ciné pour ça, ils te feraient un concert d'une heure. Enfin, allez, une heure quinze avec le rappel (qui reprenait One More Time pour la deuxième fois, cherchez l'erreur).
Il y a eu quelques moments de grâce, certes, avec Voyager et Da Funk, notamment.
Et un mix de One more Time et Aerodynamic assez hallucinant.
Et surtout, un jeu de lumières époustouflant. Alors là, j'avoue, j'ai rien de méchant à dire, ils assurent.
Je suis, du coup, restée scotchée, bouche bée, immobile au milieu d'une foule sautillante mais c'était très bien comme ça.
Bon changeons de sujet alors.
Je suis allée voir le concert de Daft Punk ce soir à Montréal. J'étais toute contente, j'avais payé les billets la peau des fesses depuis le 11 avril (non mais tu te rends compte quoi le 11 avril ?! De quoi te faire plaquer par n'importe quel mec frileux de l'engagement), mon copain me regardait avec des yeux de hibou pris dans les phares en me voyant sautiller de joie et mimer le robot avec tout le naturel de Ross Geller (note la référence, je te prie), ça faisait deux mois que mes précieux Homework et Discovery tournaient dans la voiture, la baby-sitter était bookée depuis juin, bref, parée que j'étais.
Sauf que j'avais pas tout à fait tout prévu...
J'avais pas prévu que le concert étant annoncé à 19h30, il commencerait à 21h45, tu vois. Bon, là, je vais faire genre une remarque de vioque grippe-sous, j'en ai bien conscience (mais que veux-tu, on ne rajeunit pas, hein) mais bon, faudrait voir à prévenir quoi, parce qu'au prix où je paie la baby-sitter, ça me fait la bière tiède dans les gradins du Centre Bell au prix de la sangria chez Casa Tapas et c'est pas peu dire. Passons.
J'avais pas prévu que je ne pourrai pas accéder à la fosse. Bon ok, il n'y avait plus de place en "admission générale" (la fosse, donc) quand j'ai pris les billets, je me suis bien doutée qu'il y avait une bonne raison pour ça mais petite maligne que je suis, je me suis dit : "ahah, y'aura bien moyen de moyenner" (ahahaha! Mais c'était sous-estimer l'organisation réputée des Canadiens). En fait, quand je me suis pointée la bouche en coeur à l'entrée de la fosse où les gens avaient l'air d'entrer comme dans un moulin, y'a une espèce de hockeyeur blond moulé dans son t-shirt trop petit qui a surgi et m'a demandé où était mon bracelet.
Ké bracelet ?
Ah ben voilà, celui qui sert à accéder à la fosse justement. Tu le crois, ça ? Un bracelet. Ça me rappelle la boite de mon copain, elle fête ses 10 ans à Montréal cette année et ceux qui ont 10 ans de boite comme mon copain, ce sont des super privilégiés, tu vois, ils ont une bouteille de pinard (du Chianti 2003 laisse-moi rire) pour leur anniversaire et surtout, aux soirées de la boite, ils ont, tiens-toi bien, un bracelet VIP que quand tu vas à l'open-bar de la soirée avec ce bracelet, t'es servi en premier avant tout le monde. Et ça, c'est la classe. Le mec qui a pondu ce concept, sérieux. Anyway, où en étais-je ?
Ah oui, donc pas de fosse, allez hop, retour dans les gradins.
J'avais pas prévu que l'ambiance des gradins, ça serait pire qu'au cinéma avec les voisins qui bouffent du pop-corn en faisant un bruit de moissonneuse-batteuse hyperactive. Nos voisins, là, ils avaient des plateaux en carton avec dedans des nachos et de la sauce mexicaine qui dégouline et de la bière avec une paille (et en général ils avaient aussi une copine saucissonnée dans son débardeur lycra et son jogging "Juicy" (faut le faire, se trimballer avec "juteuse" écrit sur les fesses tout de même) mais c'est un autre sujet).
J'avais pas prévu qu'on n'entendrait rien à la première partie (the Rapture, ils ont pas arrêté de répéter leur nom pour qu'on s'en rappelle bien : " We are the Rapture from New York City").
Bon alors là, j'imagine que ça aurait pu être pas mal si j'avais pu seulement distinguer un accord de guitare électrique dans le gloubi-boulga sonore qui sortait des enceintes merdiques du centre Bell. Achète-toi un ghetto blaster, je sais pas.
Passons.
J'avais pas prévu qu'entre la fin de The Rapture et le début de Daft Punk, il y aurait une heure d'attente à devoir subir les élucubrations électroniques d'un DJ sorti de nulle part et qui faisait office de chauffeur de salle. Sérieux, c'était nul et assourdissant. Ça m'a rappelé mes nuits d'égarement à 16 ans en boite au Cap d'Agde, t'as qu'à voir.
J'avais pas prévu que comme on avait décidé de snober les gradins (parce que bon, écouter un concert (autre que du Vincent Delerm) le cul sur un strapotin c'est pas possible, on est d'accord), on se trouverait une chouette petite place près de la sortie et ... qu'on s'en ferait éjecter en 15 minutes, raccompagnés à nos places numérotées par le service d'ordre du centre Bell. Pincemoijerêve. En gros t'as le droit de faire la fête mais à ta place, bon sang.
Je sais pas mais si c'est le même système demain pour le concert de Marilyn Manson, ça risque d'être drôle. Faut que je trouve quelqu'un pour me raconter.
J'avais pas prévu que les Daft Punk, ils seraient plus "techno" qu' "électro". Bon, comme ça, ça veut peut-être rien dire mais bref, la techno pure et dure, ça m'intéresse moyen. Daft Punk, je les aime pour avoir mélanger les influences rock, disco à un son électro bien à eux. Alors les entendre massacrer/remixer Harder, Better, Faster, Stronger et Around the world à coups de bpm survoltés pour en faire un truc genre la compil' Techno Fusion , ça me fait peine. Je sais j'y connais rien. Bon, ça les regarde, c'est leur musique mais enfin, quoi.
Et puis je dis ce que je veux, c'est mon blog.
J'avais pas prévu que Daft Punk, non contents de t'avoir fait poireauter 2heures dans un gradin dans une ambiance de fête foraine et de t'avoir fait raquer le prix de 5 séances de ciné pour ça, ils te feraient un concert d'une heure. Enfin, allez, une heure quinze avec le rappel (qui reprenait One More Time pour la deuxième fois, cherchez l'erreur).
Il y a eu quelques moments de grâce, certes, avec Voyager et Da Funk, notamment.
Et un mix de One more Time et Aerodynamic assez hallucinant.
Et surtout, un jeu de lumières époustouflant. Alors là, j'avoue, j'ai rien de méchant à dire, ils assurent.
Je suis, du coup, restée scotchée, bouche bée, immobile au milieu d'une foule sautillante mais c'était très bien comme ça.
7 commentaires:
Avec ce post j'ai l'impression d'avoir vécu le concert avec toi dans les gradins, merci ! J'adore le coup de la moissonneuse-batteuse, c'est tellement ça !
Sinon moi j'attends leur film (sortie prévue en DVD en septembre)...
J'adore ton histoire et les "J'avais pas prevu que..."
C'est super drole, et on vit le truc en direct avec toi!!
Bon t'as fait des photos de la Juteuse, des plateaux de bouffe et des Hommes en Combi?!!
Je n'ai fait des concerts que dans des petites salles ici mais à chaque fois il y avait 2 premières parties et le concert commençait donc 2h après l'heure annoncée en effet, et souvent c'est 23h !
Je vais découvrir le centre bell en septembre pour The Cure, je n'ai pas eu de place en fosse non plus, me voilà prévenue que ce n'est pas la peine d'essayer d'y aller quand même, zut !
Géraldine, de rien pour le voyage dans les gradins, c'est avec grand plaisir.
Flo, non pas de photo, rapport au fait que j'avais pas trop envie de trimballer mon nouvel appareil un peu encombrant alors que je pensais plonger avec délice dans la fosse...
Blythe : ah tiens tu m'étonnes là, j'ai aussi plutôt vu des concerts dans des "petites" salles (Spectrum, paix à son âme, Metropolis, National, Cabaret, etc...) et je n'ai jamais vu plus d'une première partie enchainée direct sur le show principal...
Moi j'ai testé le Centre Bell avec le concert de THE POLICE et tout comme toi j'étais dans les gradins!
(Remarque, pour eux, yavait mm pas de fosse ce soir là!)
Eh bien même constat!
On se serait cru à un spectacle quelconque, genre une pièce de théatre je sais pas..
Les gens assis, avec leur boisson, leur hot dog ..et parfois même leur paire de jumelles!
C'est clairement pas la meilleure salle pour apprécier un artiste.
Ya pas de communion avec le public, c'est un peu trop froid à mon goût.
Mais c'était à faire ;)
Je suis déçue pour toi car tu avais l'air super impatiente pour ce concert. Je les ai vu à HydePark à Londres lors d'un festival cet été. C'était tout simplement géniallissime.
Musicalement, le live était irréprochable et les jeux de lumière magiques.
Ps: je connaissais tes coms ainsi que ton flickr, je suis ravie de lire ton nouveau blog. :)
Ouch, j'ai mal pour toi en lisant ce récit catastrophique ma pauvre. Moi j'ai jamais tripé sur Daft Punk donc bon, mais je suis désolée pour toi, c'est nul! En revanche, cours acheter l'album de Rapture, enfin le 1er "Echoes", il est terrible, genre disco-punk-énervé-bizarre. Ils ont une chanson sur la B.O du film "Les Lois de l'Attraction". Et jète tes albums de DP, bande de snobs à grosse tête. En plus leur concept de déguisement je trouve ça dépassé. Tu veux que j'en rajoute encore? ;-)
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