vendredi 31 juillet 2009

En voiture, Simone



Demain, on part en vacances. On s'était d'abord dit : on va faire un week-end de trois jours à NY en avion, ça va être trop cool, les copains, et puis ça a un peu dégénéré gravement pour se transformer en 10 jours de road-trip Boston/NYC/Hudson (c'est là qu'on s'arrête dormir sur le chemin du retour, on a 2 enfants en bas âge, je rappelle)

On a trouvé de chouettes B&B, matez-y un peu ça :






Bon, voilà, c'est tout, et je vous montrerai peut-être les photos à mon retour...

lundi 27 juillet 2009

Pince-moi je rêve et bois de l'eau !

De temps en temps, je regarde le JT français. Vu d'ici, ça informe un peu, certes, mais surtout, ça donne un petit aperçu des VRAIS problèmes franco-français, dont la presse écrite ne saura jamais restranscrire l'intensité.

Donc je regarde le JT spécial édition Sarko a trop forcé pendant les heures chaudes de la journée sans boire sa Chantereine, c'est pourtant pas faute d'avoir dépensé des millions dans ce genre de campagnes d'information :




On l'avait donc prévenu...Bref.


Et l'invitée, c'est Christine Lagarde.

Bon officiellement, on l'a faite venir pour parler du chômage mais en vrai, on veut lui faire cracher sa Valda sur son ami Nicolas.

Et là, intervient ce moment surréaliste que je retranscris ici, donc :

Le journaliste, Olivier Galzi, pénétré de sa mission journalistique :
- Vous avez du remplacer le Président aujourd’hui, vous étiez informée en temps réel de son état de santé ?

(Déjà, comment tu veux informer en temps réel d'un malaise vagal ? Le truc, à peine ça commence que c'est déjà fini, t'as pas le temps de choper ton iPhone que Sarko va déjà mieux)

- D’abord, je ne l’ai pas remplacé ! (ok microbe ? Faut pas la chercher Christine), on ne remplace pas le Président !! J’étais sa messagère, peut-être... (en toute simplicité).
Je l’ai représenté à l’occasion d’une signature très importante, avec l’ensemble des banques, l’ensemble des entreprises qui avaient bénéficié du médiateur du crédit et qui ont pu ainsi se sauver et sauver des emplois (et là, Christine a lâché la rampe, habituée qu'elle est au parler optimiste (rappelez-vous donc de la croissance négative) elle s'est emballée) donc je…

Olivier qui tente de redresser la barre et qui au passage, nous fait bien comprendre que le médiateur du crédit, Christine, on s'en tamponne le coquillard, y'a plus grave. Olivier donc coupe la parole à la ministre et remet son interview d'investigation sur les rails de l'information:

- Et vous, à titre personnel (on sent qu'il veut de la confidence, le Galzi), vous étiez informée en temps réel de ce qui se passait ? (à l'heure de Twitter, le temps réel, c'est important).On a parlé de sa…, de ce problème de transparence dans la 5ème République, ce qui n’a pas toujours été le cas pour la santé des présidents, vous pensez que là, ça a été bien fait ? (Olivier, à tout moment, tu causes bien la France devant M'âme la Ministre)

- Je crois que ça a été très transparent (sinon, y'a transparent, pas transparent, un peu transparent, tout à fait transparent comme option), qu’il y a eu beaucoup d’information (elle parle comme Violette à 3 ans, c'est marrant "mon éducatrice, elle est beaucoup gentille"), moi j’ai été informée hier en fin d’après-midi de ce que le Président souhaitait que je le représente à cette réunion avec les entreprises et sur le sujet de la médiation (ça y est, ça la reprend. Bon elle se ressaisit, je pense qu'Olivier a du lui faire les gros yeux). Et puis l’Élysée et ses médecins ont communiqué sur le caractère bénin et sur la nécessité d’un peu de repos… Moi je me réjouis que nous le retrouvions mercredi matin pour le conseil des ministres (elle est sérieuse la Raëlienne ?) et c’était vraiment un plaisir de le voir tout à l’heure à l’écran !
A toutes fins utiles, rappelons que Sarkozy n'est même pas tombé dans les pommes. C'est vrai qu'il y a de quoi être soulagé de le voir vivant à l'écran.




Vive la République. Et vive la France !

mardi 23 juin 2009

Dans ce temps-là j'avais 20 ans

'Tain mais j'y crois pas. J'ai tellement traîné à écrire cet article que Flo a trouvé le moyen d'écrire un article sur le concert de Phoenix avant moi alors que j'ai vu le concert AVANT, forcément, vu que c'était le 16 juin à Montréal. La loose.

Pour la peine, je dis rien, même mes photos sont moins bien vu que les garçons avaient décidé de squatter le bar. Et puis l'iPhone, c'est bon, on peut l'avouer maintenant, ça fait des photos pourraves, un peu quand-même. Et puis on est arrivés un peu à la bourre rapport qu'on est allés manger des moules-frites comme ça, sans prévenir, au bar d'à côté.

Bon je vous mets mes super photos quand-même:


Ah non, j'ai une photo qu'elle est bien que Flo a pas, c'est celle du bus de Phoenix (enfin on imagine, hein, un grand bus noir garé devant la Tulipe, c'était forcément eux non ?):



Je sais, je vends du rêve comme dirait l'autre.


Ben sinon, rien.

Ah si, j'allais oublié, je suis bête quand-même. Phoenix, la première fois que je les ai vus, c'était en 2001, ça nous rajeunit pas, hein. C'était au festival des Inrocks : et ben, croyez-moi ou non, mais ils ont vieilli eux-aussi. Ça réconforte. Physiquement, je veux dire. Parce que musicalement, ils se sont nettement améliorés, y'a pas à tortiller.

Bon, et pour finir, y'a M qui vient en concert à Québec et Montréal. Je promets du billet qui démonte, trois semaines après tout le monde.

Et y'a aussi les Naive New Beaters avec les Beastie Boys au festival Osheaga, qui se tient d'habitude début septembre sauf que cette année, le coup de Trafalgar, c'est début août. Pile quand je suis pas là (teaser inside : mais où va-t-elle ?)

jeudi 28 mai 2009

Ménage de printemps


"Vous ne voyez rien ? C'est normal, ça veut dire que c'est propre"
dicton populaire

Montréalais, montréalaises,

Je vous ai compris.
Première donnée de l'équation :

Moi non plus, j'aime pas faire le ménage et encore moins les vitres encore encore moins les cadres de fenêtres dégueu où y'a carrément un écosystème qui se développe.. voire pire (je ne vois pas trop ce qui pourrait être pire qu'un écosystème dans ton cadre de fenêtre m'enfin bon, c'est pour la formule). Et je ne parle même pas de la galère que c'est de nettoyer la moustiquaire. Moi je me mets dans la baignoire et je frotte avec un nettoyant quelconque et la brosse à vaisselle qui sert pas et je frotte. Je frotte. Pendant 2 heures rapport au fait que les trous-trous de la moustiquaire, ça fait quand-même beaucoup de mousse hein. Je veux dire, à rincer, c'est un peu comme essayer de vider de sa mousse un bidon de lessive avant de le mettre au bac vert.
Mission impossible donc
Deuxième donnée de l'équation :

Il y a un an et demi, j'ai posé un ultimatum à mon copain. Tu fais ta part de tâches ménagères comme tout jeune trentenaire (je dis ça pour être polie, il lit ce blog et vit mal ses 35 ans qui approchent) qui lit Libé et pense que la parité au foyer est atteinte ou sinon... Bah rien. Ma mère comprendra. Mais bon, c'est pas une raison.
Donc il a eu le choix. Faire sa part ou embaucher une femme de ménage. Ce qu'il a fait illico presto, son repos video-ludique et sa paix mentale (je suis très tenace) n'ayant pas de prix.

On a donc décidé de faire appel à Plumeau, Chiffon et cie. Ça ne s'invente pas.
Le truc, c'est vachement bien. C'est une entreprise en économie sociale, qui travaille avec les organismes communautaires, le CSSS Jeanne Mance, tout ça. Du coup, ça fait bosser des gens déclarés, ça leur donne donc des droits au chomâge, au congé de maternité, ça anime la vie communautaire du Plateau et ça donne, last but not least, droit à une subventation de la RAMQ dans le cadre de la loi contre le travail au noir. Pour chaque heure facturée, la RAMQ verse 4$, vous payez le reste. Ce qui revient à environ 16$ de l'heure pour nous, mais ça peut être plus ou moins cher en fonction de vos revenus. Pas plus cher que la femme de ménage au black qui te charge 20$ de l'heure donc.
Dans notre cas, la personne vient une fois par semaine, 4 heures. Elle a le code, la clé. En cas de pépin, elle est assurée et nous aussi.

Solution :

Plumeau offre aussi des services de nettoyage de printemps, de lavage des vitres, tout ça. Ils sont venus nettoyer nos fenêtres aujourd'hui. Et nos cadres. Et nos impostes. Et nos foutues moustiquaires. Ils étaient trois, ça a pris 2h. Ils ont apporté tous les produits et équipements, ils ont tout nettoyé avant de partir. Et en plus, ils étaient super sympas. Ça a coûté dans les 200$ je crois. Mais maintenant, je vois dehors. Et ça, comme dit Mastercard, ça n'a pas de prix.

Pas toutes les semaines donc, ne vivons pas au-dessus de nos moyens mais pour fêter l'arrivée du printemps en ces jours pluvieux (et merde, mes carreaux !), je recommande. Ça remonte le moral au moins autant qu'une virée chez Zara. Et ça coûte aussi cher. Gloups.

mercredi 27 mai 2009

Gagnez un sac Kipling !

photo Wikipédia, je préfère parce que j'ai rien compris au vrai copyright...


Nan je déconne... J'en peux plus des sacs Kipling en vrai.
Et en plus, je les trouve trop moches. Je sais pas si c'est mes yeux, mais on dirait du plastique, non ?

Comme d'habitude


La rituelle vente de trottoir est de retour et les réducs chez M0851 aussi...
Comme d'habitude, je vais chanter les louanges de ces sacs en cuir d'une finesse incroyable, qui vieillissent encore mieux que le bon vin, qui sont assez solides pour supporter 3 ans de cours et d'outils...

Je n'ai toujours pas investi dans le bleu électrique ni le rouge et ça me parait urgent...

mercredi 20 mai 2009

La bonne occasion ?



Je ne sais si les Montréalaises parmi vous sont allées jeter un oeil chez TNT. Ils sont installés depuis près d'un an, je crois mais je n'ai toujours pas trouvé l'occasion d'y passer. Peut-être que les marques, et donc les prix affichés me font-ils peur, un petit peu...

Ça sera peut-être l'occasion, vendredi, pour ma part

vendredi 1 mai 2009

Quand Apple se fait hacker par... Rona !


Ce matin, j'ai lu ça dans la Presse. Excellent, non ?

samedi 4 avril 2009

Le souk



C'est la maman d'une amie de ma fille qui m'a refilé le tuyau. Une de ses amies, styliste, la Asamit en question si j'ai bien tout compris, organise une vente de vêtements, d'objets et d'accessoires, sur Saint-Laurent, ce week-end.
Plus de détails par ici et par ici, tenez.

Je suis allée jeter un oeil vendredi et si, comme il fallait s'y attendre, je ne rentre évidemment pas dans les tailles 34 et 36 qui composent ce vestiaire de séries de mode, par contre, je rentre dans tous leurs chaussures taille 39. Ça me fait quelque chose d'avoir finalement une taille en commun avec ces mannequins de moins de 20 ans, comme vous pouvez l'imaginer.

Bref, c'est la caverne d'Ali Baba des chaussures : sandales montantes à franges fushia (j'ai hésité mais j'aurais pas été crédible auprès de Violette, vu l'intensive campagne anti-rose que je mène en ce moment (pourquoi, à 5 ans, on aime quasi-obligatoirement, le rose, sérieux ?)), sandales à talons compensés, spartiates vertes et ballerines peep-toes bicolores, bottes grises à gros talons vertigineux, etc.
Je me suis offert une paire de spartiates montantes Mogil, tout en cuir, jaune et python, zippées sur le talon. Un peu improbables dit comme ça, mais faites-moi confiance.
Il y a aussi une sélection de pochettes et plein de lunettes de soleil rigolotes Costume National à 180$

Pour les petits gabarits, il y a pas mal de sarouels, de jupes boule, des hauts en tout genre, beaucoup de choses en soie et des maillots de bain Princesse Tam-Tam irrésistibles et bien sûr introuvables ou presque, ici. Le tout n'est pas donné mais les prix ne sont pas extravagants non plus.

Bref, bonne affaire, et, bonne nouvelle, il vous reste demain (ouais, je sais mais j'ai eu la flemme hier soir)

mercredi 25 mars 2009

Pour les Montréalaises...


Je vous encourage à aller faire un tour, il y a toujours de vraiment bonnes affaires à faire...

mercredi 11 février 2009

mardi 10 février 2009

Et ta soeur ?


Je l'admets, je suis une maudite Française (sans blague ?), je n'arrête pas de dire du mal des magasins de vêtements québécois. Je trouve le choix limité, sans imagination à quelques notables exceptions près, la mode locale souvent "quétaine", et la chaîne de magasins de vêtements de maternité "Thyme Maternity" est le cauchemar incarné de toute femme jeune, enceinte et qui s'intéresse un peu à la mode (c'est donc ASSEZ dommage quoi, vous en conviendrez). Ça serait bien qu'ils mettent autant d'enthousiasme et de bon goût dans la mode qu'ils le font dans le design m'enfin, passons.

Mais parfois, il y a quelques moments de grâce, que voulez-vous.

Pas plus tard que dimanche dernier (ah oui, autre grâce du magasinage à Montréal, c'est ouvert le dimanche, comme quoi, finalement, Dieu existe) bref dimanche donc, je passe chez UO. Urban Outfitters pour ceux qui n'auraient pas compris. Le petit de la rue Saint-Denis, attention, hein (autre preuve ontologique s'il en est : il y a DEUX Urban Outfitters dans cette ville).
Et alors que je me ballade tranquillement dans les rayons à la recherche d'un jean dans lequel je pourrais rentrer mon fessier de jeune accouchée plus si jeune, je tombe sur ÇA.

Bon, une cape quoi. Ok c'est pas EXACTEMENT un jean. Notez que le fessier y rentre du coup beaucoup plus facilement, c'est déjà un bon point.
Oui mais en laine (bon avec de la viscose aussi, tout de même).
Et puis c'est surtout une Paul & Joe Sister.
Bon, oui, soit.
Mais ce que je vois surtout, c'est le prix en fait.

268.00 CAN$, soldéeà non pas un, non pas deux mais bien quatoooorze, enfin je veux dire 39.99 CAN$.

Bon, là, j'envisage plusieurs possibilités.

Y'a défaut ? Y'a plantage sur le prix ? Même pas. Elle est parfaite, y'en a qu'une et c'est une "s".
Donc bon, pour une fois, je retire tout le mal que j'ai dit sur les magasins montréalais.

En même temps, y'a bien qu'à Montréal qu'une cape Paul & Joe en laine grise (and-grey-is-the-new-black) soldée à même pas 30 euros dans un magasin hyper trendy dans une rue hyper commerciale pendant l'hiver 2008-2009 peut rester en rayon pendant je ne sais combien de temps pour m'attendre sagement. Je lui donnais pas 3 minutes à Paris mais on va encore m'accuser de faire du mauvais esprit...

M'enfin, ils cherchent aussi !

dimanche 1 février 2009

Où nous verrons qu'il y en a qui passent vraiment des dimanches de merde...

Mais bon, faut pas que je rigole trop fort, sinon, il risque de m'envoyer la pelle dans la figure...

Eh oui, voilà ce que ça donne, à Montréal, de laisser sa voiture dormir pendant 5 semaines. Mais j'avais des excuses pour ne pas aller déneiger : on était en vacances, puis le bébé a eu une bronchiolite, et puis mes essuie-glaces sont morts donc je ne peux pas conduire de toute façon, et en plus, j'avais mal au dos...
Croyez-vous que je récupérerai ma voiture avant la fonte des neiges ?

mardi 27 janvier 2009

Eh oui, les enfants sont formidables

Pour rebondir sur le post de Caroline, voici ce que j'ai reçu aujourd'hui par mail. Pas sûr que ce soit vrai mais c'est quand-même bien rigolo...

Presque autant que la fois où Violette a fait remarquer à toutes les personnes présentes dans l'allée des yahourts au supermarché que oui, bon, effectivement, la dame était très grosse.

Donc.
Un dessin à l'école:


Dear Mrs. Jones,
I wish to clarify that I am not now, nor have I ever been, an exotic dancer.
I work at Home Depot and I told my daughter how hectic it was last week before the blizzard hit. I told her we sold out every single shovel we had, and then I found one more in the back room, and that several people were fighting over who would get it. Her picture doesn't show me dancing around a pole. It's supposed to depict me selling the last snow shovel we had at Home Depot.
From now on I will remember to check her homework more thoroughly before she turns it in.
Sincerely,
Mrs. Smith