lundi 17 septembre 2007

Le fauve ne passera pas par moi...


Oui, enfin, c'est ce que je croyais mais après les bottes marron, voilà le sac.

Mais bon aussi, c'est pas ma faute, elle est mignonne comme tout cette besace, non ? Avec son gros bouton rétro qu'on dirait du vrai vintage vieux...

Et puis elle est pratique, pas trop grande, ni trop petite, avec une sangle réglable pour mettre en bandoulière ou sur l'épaule...

Et puis bon, ça va, quoi 22$, je joue pas ma vie, en gros.
Voilà, c'est tout.









Dieu merci, H&M existe.

dimanche 9 septembre 2007

La gentrification* du canard du Plateau


Non parce que les canards du Parc La Fontaine (et ça, c'est de la upper-class de canard ou je m'y connais pas), ils se la racontent un peu quand même, laissez-moi vous le dire.

On va les voir en juin, avec du pain, pour les accueillir, quoi, ça se fait il me semble, et là, tu parles, Charles, rien à cirer de notre bon pain de mie blanchi enrichi plein de tout sauf de farine, note bien: ça caquette, ça joue dans l'eau fraîche, ça se planque dans les herbes, ça te snobe la Violette dépitée...

Tandis que là, on est en septembre, ils font moins les malins, avec les nuits fraîches, et puis les journées entières de vol qu'ils vont devoir se taper pour aller passer leurs vacances d'hiver en Floride comme tout bon Québécois qui se respecte (quand tu penses que sur AirTransat, faut même payer tes écouteurs, sérieux); bref, ils commencent à se dire que ça serait pas mal de se remplumer un peu et que finalement, le pain blanc enrichi blanchi machin-chose de la p'tite blondinette de l'autre jour - mais si les gars, souvenez-vous, là, quand il faisait 42 degrés et qu'on se disait qu'il y avait pas un pélerin pour nous payer une bonne bière - ben, son pain, c'était pas si mal. Et là, ils se font vachement moins prier d'un coup.

Non mais oh, alors je vous le demande : pour qui ils se prennent, ces canards ?
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* : je t'en bouche un coin, là, hein ? Eh ouais, j'ai écouté mes cours de géo urbaine en hypokhâgne, moi, madame.

PS : Violette n'est pas habillée comme Bécassine / une Romano/ un épouvantail.
C'est conceptuel.
Tout simplement.



NB : ouais, je sais, c'est un vieux billet déjà publié ailleurs, certains s'en rendront compte mais bon, on va dire que c'est tout de même recyclable et puis, je l'aime bien ce billet et en plus, je fais qu'est-ce que j'veux !

mardi 4 septembre 2007

Lanternes chinoises...


Ah ah, si ça, ça sent pas l'automne !

Chaque année, le chouette Jardin Botanique de Montréal présente sa lumineuse exposition de lanternes chinoises dans le Jardin de Chine.

C'est tout bonnement extraordinaire, il ne faut manquer ça sous aucun prétexte !

Des centaines et des centaines de lanternes en soie multicolores qui représentent des scènes navales sur l'étang, des nénuphars géants, des animaux perchés dans les arbres, des dragons de plusieurs mètres qui surgissent de l'eau, un chemin illuminé qui, à travers les rochers, mène à une pagode flamboyante, des petits ponts de bois qui surplombent les eaux noires ... Un vrai délire visuel.

On y va le soir, bien sûr, dans deux ou trois semaines, quand il fera un peu plus frais pour s'emmitouffler dans son écharpe, on avale un café chaud, on attrape l'appareil photo et on passe une soirée dans un autre monde, vraiment.

Que j'aime l'automne à Montréal !





Du 7 septembre au 31 octobre, à voir de nuit bien entendu, au Jardin Botanique de Montréal.

lundi 3 septembre 2007

Quelque chose à déclarer ?



Je suis sûre et certaine qu'il y a plein d'études à faire sur ce que les Français et les Québécois trimballent dans leurs valises entre Paris et Montréal.

Il y a tant de Français installés ici, c'est évident qu'ils font de la contrebande massive.
Personnellement, à part mes déos déjà évoqués, je me fais apporter plein de trucs et ces petits morceaux de mon pays natal qui déboulent en terre québécoise, ça fait toujours un bien fou.
Déjà parce que ça veut dire qu'il y a des gens qui pensent à vous et qui prennent la peine d'aller chercher tout ça pour vous. Et puis, quand ça arrive, qu'on ouvre le colis, il y a comme un parfum de petite madeleine qui s'en échappe. Enfin, et c'est pas moi qui vais dire le contraire, snob comme je suis, c'est souvent un truc introuvable ici et donc, je l'aime encore plus, je sais, je suis une sale snobinarde.

Ma mère a déjà passé 2 kilos de fromage (!), du foie gras, une poussette à trois roues gonflables (ridicule mais mega pratique dans la poudreuse, je vous le jure) à l'heure on n'en voyait pas encore ici, des fringues VertBidet à n'en plus finir, des Kickers (qui se vendent ici 160$ + taxes, pincemoijerêve), des macarons Ladurée, des petits cadeaux du Comptoir des Cotonniers pour sa fifille, des catalogues d'exposition, etc... En contrepartie, j'envoie à mes copines des Robeez, des Crocs (nan j'déconne), de la pâte de cookies en rouleau (trop bien ce truc), des mugs Starbucks à mon papa, des rideaux de douche (!) à ma mère...

Dernier en date, ma belle-mère m'a apporté l'écharpe Isabel Marant pour La Déroute que j'avais commandée.

Elle est belle, elle est noire, elle est argent, elle est douce, elle fait plus de 3 mètres et avec le code hiver, je l'ai payée vachement moins chère.
Et donc, à Montréal, elle est quasiment unique.

Vivement l'automne !

Et vous, les expatriés, il y a quoi, comme contrebande, dans vos valises ? Et si vous quittiez votre pays, c'est quoi le truc dont vous ne pourriez vous passer ?