dimanche 30 décembre 2007

Joyeuse Année 2008


Bon alors ma première résolution pour 2008 : ne plus jamais lancer d'invitation sans réfléchir.

Fin novembre, je ne sais pas ce qui m'a pris, moi qui suis plutôt casanière, j'ai lancé une invitation de soirée de Nouvel An en me disant : "le Nouvel An, c'est toujours la loose, cette année, invitons des amis, y'en aura bien 3/4 qui n'auront rien d'autre à faire, on boira un coup entre loosers, ça sera cool."

Pour m'assurer d'avoir suffisamment d'amis libres pour faire un Trivial Pursuit, donc, on a invité plein de gens. Eh bien, tous les gens, ils étaient libres eux-aussi, figurez-vous. Alors, ils ont tous dit "d'accord mais on vient avec les enfants. "

Moralité, on est 30 adultes et 8 enfants... dans mon appart.

Ça va donc être la grosse fête et ne vous méprenez pas, je suis hyper contente de voir tout le monde rappliquer... On va danser jusqu'au bout de la nuit sur un rythme qui réveille en toi un vent de folie, on va faire des Bloody Mary et du Tinto de Verano, bref, on va bien rigoler les copains.


Non, le problème c'est le buffet, moi je dis. Vu mon talent culinaire je veux dire.

Bref, pas trop le temps de tergiverser, je vais donc commander des plateaux de fromages et de charcuterie à la Maison du Rôti confectionner des petits fours de mes blanches mains de ce pas...

Je vous souhaite donc une bonne année à tous et à l'année prochaine, où je vous raconterai mon Noël à la neige, avec des aventures telles une tempête de neige, une chasse au sapin dans des bois plein de loups, un match Yaris/chevreuil, des empreintes d'ours et d'orignaux, et un bowling abandonné tenu par Francis Heaulme...

jeudi 20 décembre 2007

Putain, 10heures...

Je ne sais pas si vous savez, en fait, je pense que vous ne savez pas, mais je suis, en plus de mes études en muséologie, des cours de reliure d'art. Je vais à la Tranchefile suivre les cours d'Odette Drapeau, une grande dame de la reliure, très reconnue dans le milieu, et qui est spécialiste du travail des peaux de poissons. C'est en plus une femme en or, très généreuse et drôle, qui m'apprend tellement de choses.

C'est un peu mon mentor et suivre ses cours, c'est ma bouffée d'oxygène du mardi soir.

Elle fait des superbes mosaïques de cuir et je me suis inspirée de ses créations pour un décor de reliure que je suis en train de faire...
Je suis loin d'avoir le talent et la maîtrise d'Odette mais je trouve son travail très inspirant.


C'est une reliure d'une édition originale de la Promesse de l'Aube de Romain Gary. Bon, hélas, ce n'est pas un tirage sur grand papier, je n'ai pas les moyens, mais je suis quand même contente de l'avoir trouvé, ce livre.
Ma reliure est en daim noir et le décor va se placer sur le plat supérieur (la couverture de devant quoi), je pense habiller l'intérieur du livre avec des papiers dorés, argentés et cuivrés. Le décor n'est pas terminé : je le monte en collant des petits morceaux de cuir paré recouverts au fer à dorer de pigments dorés, argentés et cuivrés. Je les colle un par un, en les retaillant, sur un morceau de papier japonais qui me sert de canevas (à la fin, on ne le verra plus). Ça fait dix heures que je suis dessus...

Je ne montre pas encore beaucoup mon travail encore parce que je projette de monter un petit site pro mais comme je suis lente et pas douée, j'ai décidé d'en parler un peu ici. Et puis mon intéret pour la reliure et la restauration de livres, c'est ce qui m'a fait changé de voie et reprendre des études.

D'ailleurs en 2006, pour un stage, j'ai monté une exposition pour Odette Drapeau : voici une de ses reliures (on dirait du Klimt tellement c'est beau) que j'avais choisi d'exposer comme un tableau : j'ai fabriqué un support en plexiglas qui retenait le livre au mur et j'ai acheté un cadre que j'ai fixé au mur. C'était une façon pour moi d'associer reliure et muséologie.

crédit photo : La Tranchefile

Je me demande aussi souvent comment est perçue la reliure : c'est un art/artisanat qui vous plaît ?

À l'ère du numérique, je me sens parfois extra-terrestre avec mes vieux bouquins...




vendredi 7 décembre 2007

Vous reprendrez bien un peu de café ?



Je suis tombée sur le clip d'Oldelaf et je ne résiste pas à la tentation de vous le montrer.
Ambiance à la Triplette de Belleville, complètement incorrect, chouette rythme, elle est chouette parfois la chanson française...

samedi 1 décembre 2007

Je suis bon public

Hier, je suis allée au cinéma voir American Gangster, de Ridley Scott.

Et bien, j'ai bien aimé : Denzel Washington en ganster, un peu à contre-emploi, Russel Crowe en mec moins lourd qu'il n'en a l'air, une bonne ambiance, une bonne BO (mais par contre, reprendre le thème de Jackie Brown, ça sent un peu le réchauffé).

Et j'ai vu plein de bandes annonces. Et je ne sais pas si c'est parce que je suis bon public ou bien si c'est l'approche de Noël qui curieusement me donne envie de me taper toutes les productions hollywoodiennes mais quelques-unes m'ont bien fait envie.

I am Legend, parce que la fin du monde, moi j'adore. Je sais, j'en suis pas fière, ça doit être du à une surdose de films catastrophe dans mon enfance, mais j'y peux rien.



Sweeney Todd, parce que Tim Burton, j'ai même aimé la Planète des Singes, allez j'avoue (alors imaginez comment j'ai aimé Mars attacks: Fin de monde ET Tim Burton) et puis un peu parce que Johnny Depp et Helena Bonham Carter quand nême :




Atonement, parce que je sais pas ce que ça vaut (peut-être rien du tout d'ailleurs) mais que sur grand écran, l'image est super belle et la gamine ressemble à Sylvie Testud et que le vert, ça va bien à Keira vous trouvez pas ? :




I'm not there, parce que Cate en Bob, ça doit valoir le détour, voilà ce que j'en pense, et de toute façon, Cate vaut le détout tout court :



Et vous, ça vous tente tout ça ?

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nb : non je ne viens pas de découvrir YouTube, tout ça n'est que pure coïncidence...

mercredi 28 novembre 2007

Les histoires d'A. finissent mal... en général



Fred Chichin est mort.

Ça me fait le même effet que la mort d'Helno, des Négresses vertes (j'étais en seconde, un vendredi, juste avant mon cours d'italien).

Les Rita, c'est toute mon enfance, mon adolescence, ma génération quoi.
Mon grand frère avait le 45 tours de Marcia Baila et je dansais comme une dératée en cadence. Je me souviens de Catherine Ringer perdant sa fausse dent en direct à la télé, je me souviens du clip de C'est comme ça et des collants à rayures. Je chante souvent à Violette "le petit train s'en va dans le campagne", elle adore.


Mince, je l'aimais bien le Fred, moi.

Un article de Libé, là, avec des videos.

Et Catherine qui perd sa dent
parce que bon, faut bien rigoler quand même



dimanche 25 novembre 2007

Cessez-le-feu

Ce week-end, j'ai capitulé...

5 ans de résistance, ce n'est pas rien.
5 ans de lutte acharnée, 5 ans de persévérance, 5 ans de foi aveugle, peut-être, mais belle.
J'ai failli baisser les bras tant de fois, je me suis souvent brûlée les pieds doigts en flirtant avec le diable nommé Doc Martens mais je n'avais jamais succombé.

Et d'un coup, d'un seul, patatras.

Mes résolutions se sont effondrées, mes châteaux en Espagne se sont écroulés comme des châteaux de cartes (c'est beau comme du Lara Fabian, ce que je raconte) et j'ai craqué.

En bonne Parisienne superficielle que je suis, j'avais décidé que l'hiver ne m'aurait pas, enfin, n'aurait pas mon style quoi.
Que je ressemblerais à quelque chose, coûte que coûte. Même au prix de me trimballer sur des plaques de neige glissantes par -25 chaussée de bottes vintage à semelles lisses. Faut dire, pendant quelques années, j'ai eu une sorte de prothèse appelée poussette greffée dans les mains, ça me servait un peu de déambulateur en même temps, faut bien avouer. Mais la demi-portion a grandi, faut tirer la luge plutôt.

Et ce week-end, dans une minute d'égarement, probablement due à la sinusite qui comprime mon lobe frontal, je n'étais plus moi-même.


J'ai acheté une paire de bottes de neige :



Voilà, ça y est, je ne ressemble plus à rien des pieds, je suis passée du côté obscur de la Force.

Mais bon:

- j'ai chaud aux pieds
- je ne glisse plus sur les trottoirs verglacés (n'est-ce pas, Annlongue ?)
- j'ai même les pieds secs, dites donc.


Le renoncement a un prix, 200$.

LES BOULES.


samedi 17 novembre 2007

Tu sais pas tricoter ?

crédit photo : Phildar


T'as pas de gentille belle-mère comme la mienne qui tricote sur commande ?
T'as deux truelles à la place des mains ?

Et pourtant tu as toi aussi envie d'une belle écharpe en grosse maille bien branchouille comme il faut, en vraie laine qui tient chaud (pas les machins Hervé&Maurice en 100% acrylique, nous sommes d'accord), qui coûte pas un bras, dans la couleur précise que tu cherches (au pif, jaune moutarde, gris faux-noir, bleu électrique klein, orange tangerine, marron chocolat, bleu marine nuit, etc), de la longueur que tu veux (c'est à dire 3m20, comme l'écharpe Marante chez la Déroute) ?


Et bien j'ai la solution pour toi : tu vas chez Coralie & Colette, enfin dans leur Bar à tissus et tu passes commande, c'est pas compliqué et même à Cuba, elles te livrent.


Si tu n'as pas d'idée sur le modèle, tu fais comme moi quand je passe commande à belle-maman, tu vas sur le site de Phildar et tu t'inspires...

'tain, je suis trop bonne.
Merci qui ?



Bon, une écharpe à Cuba, ok j'aurais pu trouver mieux...




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Pour info, je connais (un peu) Coralie par un forum, mais je trouve surtout son idée chouette et elle a eu le courage de se lancer dans l'aventure, alors je souhaite pour elle que ça marche.

samedi 10 novembre 2007

2 ans plus tard...

J'ai réalisé récemment que Val m'avait gentiment repassé une vilaine maladie un déballage de sac, du type chaine de l'amitié si vous voyez ce que je veux dire.

Han, et là, l'angoisse m'étreint (il m'en faut peu) : c'est à dire que c'est pas exactement ma tasse de thé, de recopier 10 fois la lettre, de trouver 10 copines, d'écrire 10 adresses et de coller 10 timbres.
Enfin si, ça m'est arrivé une fois, j'avais 11 ans, et le regard écarquillé de ma mère a suffi à me soigner direct. Bref, je cherchais à évacuer le problème avec ma technique secrète (le laissage de putréfication dans un coin) jusqu'à ce que je me dise que finalement, il était vachement intéressant mon sac.

Enfin, quoique. Ça dépend.

Je vais passer sur le sac du week-end, hein, il me ferait passer pour névrosée obsessionnelle border-line (ce que je ne suis pas, bien évidemment, c'te question) tant il est vide, rangé, monochrome et fonctionnel. Un peu le sac qui fait pas rêver les filles, quoi. Faut reconnaitre que tout de même, je prends garde à emballer tout ça joliment, genre dans un Brontibay, et vas-y que je te colle de la pochette à noeud par-dessus le marché, ça fait illusion et ça ruine pas mémé (H&M of course).
Mais rien n'y fait, je n'ai jamais besoin de rien quand je suis dehors.

Par contre, le sac de la semaine, c'est pas la même limonade.
Prenons le sac du mardi. Au pif.
D'abord, je vous laisse admirer le magnifique Jérôme Dreyfuss édition limitée et hyper collector pour le fameux concept-store La Déroute:


Bon, allez-y les enfants, pour la visite des entrailles :


- un portefeuille qui contient mes cartes et mes sous: minimum vital mais fille normale
- une minipochette de fille noire à noeud avec dedans de la crème à mains et de l'Advil. Bon. Utilitaire sous le decorum, vous disais-je.
- trois clefs qui se battent en duel sur un porte-clef en serpent rose avec écrit dessus Road-Kill, ce qui me fait beaucoup rire. Ne nous laissons pas abattre.
- un agenda noir avec un crayon dedans. Ok.
- mes belles lunettes Miu-miu. On est ravi pour moi.
- Et éventuellement l'hiver, un mini-spray de degrip'serrures pour Titine, parce que comme je suis très brillante comme fille, je l'ai dans mon sac et pas dans ma voiture comme le fait une copine, ce qui est beaucoup moins utile, si coincée devant la Yaris transformée en congère jusqu'au moindre interstice.

Et là ça se corse :

- une trousse avec dedans des crayons B/HB/H, une gomme, des stylos, un taille-crayon, des élastiques, une régle métallique de 15cm communément appelée "Lee Valley" du nom du fabricant, un mètre de couturière et un pied-à-coulisse en plastoc
- un cahier de notes
- une pochette élastiquée avec des plans AutoCAD dedans
- un morceau de Plexiglass de 8 cm X 12 cm, d'une épaisseur de 1/2 pouce
- une tige de laiton courbée en forme d'ampoule
- un Exacto (gros cutter)
- un ruban à mesurer
- une équerre à niveau
- des paires de pinces

- une trousse en cuir écru sale avec dedans :

- une paire de pinces ultra précises et fines
- un bistouri
- 10 lames no. 11 pour bistouri
- un singe*
- du fil de lin
- des aiguilles à broder
- des aiguilles à relier
- des pinceaux plats
- de la colle d'amidon de riz
- un plioir en os
- un mini-plioir en os
- un bout de cuir paré
- des feuilles d'intissé de polyester dans un Ziploc
- des poids de 250g dans des housses de coton écru
- des feuilles de pigments à dorer dans un Ziploc aussi
- un mini-poinçon
- un tablier

Et là, je sens que j'ai pourri l'ambiance. Ce n'est pas de ma faute, c'est Val qu' il faut remercier.

Bon voilà, j'avoue, j'ai pas un sac de filles...

Comme je ne peux pas passer le relais, du coup, je passe le relais à un mec :
et vous François Bayrou, qu'y-a-t-il dans votre sac à main ? (croyez qu'il va répondre ?)

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* : un Carambar à celui ou celle qui trouve le pourquoi du comment...








mercredi 31 octobre 2007

Bonne ambiance



J'imagine que chacun se fait toujours son idée rêvée de ce que serait la vie ailleurs...

Moi, je me suis toujours très bien imaginée l'ambiance des villes nord-américaines à l'automne, lumineuses sous les feuillages en feu de l'été des Indiens. Et puis avec la tombée précoce du jour, on voit les intérieurs s'éclairer et ouvrirent leur porte sur l'intime décor de la vie quotidienne. Je suis une voyeuse du crépuscule, que voulez-vous.

J'ai aussi toujours rêvé de l'ambiance angoissante et excitante d'Halloween, fascinée que je suis par les histoires de sorcière, les déguisements, comme par les univers baroques burtoniens.

Alors lorsque la nuit tombe en cette fin d'octobre et que l'Halloween s'anime, je prends mon appareil et j'accompagne mon cochon de l'espace dans les rues du quartier, pour aller sonner chez les voisins qui, le temps d'une soirée, passeront quelques heures sur le pas de la porte, grimés en monstres effrayants, pour offrir à ma fille ses souvenirs d'enfance.

rue des Érables :

rue de Bordeaux :


Avenue de Lorimier :


Notre escalier :

Et même les pompiers participent :


Décidemment, j'aime bien les Québécois.

Quant à mon cochon, il a rapporté son poids en bonbons...




mardi 30 octobre 2007

Jour J-1 ou comment j'ai assuré comme une star...


Héééééé oui, je l'avais promis, je l'ai fait.

Et je suis sûre que tout le monde meurt d'envie d'apprendre à faire un costume de cochon qui vole afin d'épater ses amis, non ? Non ? non.. Bon...

Alors c'est pas ben-ben compliqué, suivez bien...

Matos:

- de la feutrine rose. Là, il y a le choix chez Fabricville, ils sont super bien équipés comme d'habitude, tenez-vous bien : il y a rose-poudre-pour-bébé-mais-y'en-a-plus ou rose-saumon-fluo-radioactif. That's it, that's all comme dirait ma copine A. qui a souvent des expressions fortes à propos dans le genre. Remarquez, vu que je devais me taper le costume de cochon de l'espace/qui vole/ méchant/on sait plus bien, je me suis dit que le radioactif irait bien avec ma thématique Marie Curie, que ça c'est juste un piège pour voir si y'en a qui suivent.

- de la feutrine blanche, que je vais pas refaire le sketch mais y'en avait plus que de la blanche à paillettes. Nous voilà donc avec un cochon radioactif à paillettes, hum hum, c'est pas grave, Violette va adorer.

- du tissu thermocollant et là un sondage s'impose : comme ça s'appelle du thermocollant si ça s'appelle pas du thermocollant ? Non parce que la dame de chez Fabricville, elle m'a regardée comme si j'étais un cochon radioactif, c'est vous dire le degré d'étonnement. Il a fallu que j'explique, le tissu tout fin, qu'on met entre 2 couches de tissu, le fer à repasser, ça colle, tout ça... Bon j'ai trouvé, quand même, pas cher, trèèèèès bien.

- un peu de papier à patron mais il devait m'en rester de la coccinelle.

- du fil rose. Bah oui quand même. Violette vous fait la démo :


Mode d'emploi:

- On dessine une forme vaguement ronde de gros bide de cochon un peu exagérée sur le papier à patron tout en laissant un trou pour la tête, ça aide. Et pour les bras, sinon, pas de chocolat, ce qui est embêtant à Halloween. Enfin, je montre ça pour crâner rapport à la technique, genre je suis une pro, parce qu'en vrai, pour découper un truc aussi fastoche, personne a besoin de patron, hein, soyons clairs.


- On épingle la bête sur la feutrine rose pliée en deux au niveau des épaules, ce qui évitera de coudre à cet endroit, eh ouais, ça sert un cerveau desfois :


- On découpe avec les ciseaux de couturière qui ne doivent servir qu'à ça, parce que si on découpe du papier avec les ciseaux à tissu, on brûle en enfer :


- Ensuite, on découpe un ovale dans la feutrine blanche et dans le thermocollant :


- Et tant qu'on y est, on fait la même chose avec les zoreilles qu'on va coudre sur un bonnet, et les sabots du cochon, qu'on va coudre sur les manches d'un sweat rose et sur les jambes d'un pantalon rose aussi, faut être cohérent un peu :




- Enfin, on entortille une petite bande de feutrine sur elle-même, parce qu'un cochon sans queue en tire-bouchon, ça s'fait pas, comme dirait Violette.

C'est vrai, c'est malpoli :


- On colle au fer à repasser et on coud tout ça.

Mais là où j'ai tout cousu à la main comme une gueuse l'année dernière, cette année j'ai investi dans la machine à coudre (tiens d'ailleurs, ici, on ne dit pas Singer, genre "singère" mais Singer genre "Sine-gueur" et donc dès que je dis Singère, tout le monde rigole).

Et là, je peux dire que c'est pas la même limonade, c'est le bonheur sur terre à pédale, même si j'ai un tout petit peu l'impression d'avoir pris 15 ans dans les dents, heureusement que j'ai un jean large et un petit blouson en cuir pour m'illusionner encore quelques temps...


Et voilà c'est finiiii !

Le résultat en images au prochain épisode.



vendredi 26 octobre 2007

Faites des mômes !


Amour maternel :


Ingratitude filiale :

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ps : pardonnez mon absence totale de technique en dessin et la qualité de mes photos (faites de nuit), mais je me suis bien amusée...

dimanche 14 octobre 2007

Dimanche, c'est l'automne ou rien...

Ben voilà, fallait que ça arrive. Vendredi dernier, 25 degrés et ce matin, paf, 4 degrés. Dans les dents.
Du coup, dimanche d'automne au programme avec option chocolat chaud :

On fabrique le costume d'Halloween de cochon volant :


On grimpe sur le Mont-Royal voir les couleurs :



On magasine des citrouilles avant rupture de stock (ouais, tu le crois ça, chaque année, le 31, y'a rupture sur la citrouille, faut faire gaffe à tout, c'est dingue) :



Et on se fait la main sur des mini-citrouilles, histoire d'assurer en Jack'o'lantern le jour J :


Ce soir, fondue savoyarde. Rien de moins.

Et dire qu'il y en a qui n'aiment pas l'automne...

samedi 13 octobre 2007

Halloween ou comment une fête soit-disant païenne transforme la greluche que je suis en mère de famille bien sous tous rapports...


Mouais. Y'a arnaque.

On m'avait pas prévenu qu'à même pas 4 ans, c'était capable de négocier sec, comme ça. On dirait qu'elle sort droit du Sentier. Dès qu'on lui dit de faire un truc, elle chiffre. Elle veut un gâteau sec ? Elle dégaine les 5 doigts bien écartés assortis d'un toniturent "j'en veux cinq !".
Moi, par esprit de contradiction et parce qu'il ne serait pas dit que je me laisse faire, après tout, c'est qui le chef, je vous le demande, je réplique d' un castrateur "non, trois, cinq c'est trop" qui normalement n'appelle pas de réponse.
Sauf que la Violette, elle répond quand même. Elle tend 4 doigts et elle me balance d'un air condescendant : "bon d'accord, j'en veux 4".

J'ai un peu le sentiment de me faire avoir, en gros.

Pour Halloween, c'est pareil.

L'an dernière, elle voulait être une coccinelle, comme sa famille de doudous (la Feuille, Cossi et Mini-Cossi, vous n'avez pas le plaisir de les cônnaître). Moi, un peu excitée par le défi et parce que j'étais en plein cours de conservation des textiles et que je patronnais à gogo des housses de protection, je me suis lancée dans la réalisation.

Et ça a donné ça et je suis pas peu fière, je dois bien l'admettre :


Cette année, elle avait dans l'idée d'être un éléphant.
Bon, moi je dis, très bien, pas de problème.

Sauf qu'après elle a voulu être un cochon méchant de l'espace.
Mmmmoui, ça se corse, c'est déjà plus conceptuel...

Puis finalement, en regardant le DVD de Cendrillon (mais qui lui a loué ce truc ?? Ah bah oui, c'est moi, dites donc), elle a voulu être une princesse Cendrillon. Mais vraiment hein, elle en a même rêvé la nuit, d'être une princesse : elle s'est réveillée un matin super déçue de ne pas être Cendrillon et tout et tout.

Bon, j'ai bien essayé de lui expliquer qu'il y a plus enviable comme sort que d'être Cendrillon, hein. Genre Marie Curie, j'ai proposé, mais elle a fait semblant de ne pas comprendre.

Bref, j'ai craqué et j'ai acheté ça (alors que j'avais dit JAMAIS mais bon, je ne suis plus à ça près):

Elle était super contente pendant deux jours, le temps d'enlever l'étiquette quoi, et la voilà qui décide que Cendrillon, elle a une robe rose. Or, je m'excuse mais non, c'est pas vrai. Elle est blanche dans le film mais sur la boite du DVD, elle est bien bleue, et j'ai des preuves, non mais oh, ça va bien, hein :


Toujours est-il que la robe, c'est pas gagné, elle veut finalement être un cochon rose, c'est décidé.

Quant à moi, j'ai viré chèvre.



La suite au prochain épisode...


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Ps : admirez au passage, nos talents en creusage de citrouilles...





samedi 6 octobre 2007

Je suis très prévoyante


Non c'est vrai, quoi, on est quand même début octobre et les arbres sont multicolores, ça veut dire que c'est l'automne, même si c'est pas super évident rapport au fait que cette année, il fait comme qui dirait un peu chaud à Montréal, et qu'il a fait plus de 25 degrés hier (ouais t'as bien lu), y'a plus d'saison, en gros. J'ai toujours pas mis le chauffage et il y a deux semaines j'ai acheté un habit de neige qui va à -40 par 32 degrés dehors alors t'as qu'à voir. Le réchauffement climatique, ça a du bon quand même: voilà ce que je pense.

Tout ça pour dire que l'autre jour, je faisais les boutiques à la recherche d'une paire de chaussures et bon, je suis passée devant chez Hervé et Maurice et ça se fait pas de passer sans dire bonjour, t'es d'accord, alors je suis rentrée, pour le principe. Et j'ai rien trouvé à acheter. Enfin presque. Des gants. Et bon, acheter des gants alors que t'as toujours pas sorti tes pulls, je trouve ça bizarre. Mais en même temps j'ai pas pu resister.

Ils ont tout pour plaire : très courts, ils laissent voir le poignet et je trouve ça ravissant. Ils sont entre gris/bleu nuit et noir, bref, une non-couleur assez conceptuelle qui a le mérite d'aller avec 95% de ma garde-robe, ils sont en cuir, et ils coûtent 24,90$.

Ils me feront bien une partie de l'automne, non parce que entendons-nous bien hein, il est pas question de porter ça pendant le vrai hiver ici, je tiens pas à l'amputation : pour te donner une idée, j'ai déjà eu une engelure avec des gants en laine doublés de polaire parce que j'ai eu l'idée saugrenue de les enlever pendant 20 secondes pour tourner une poignée de porte en métal qui m'a littéralement gelée le doigt...
La prochaine fois, je ferai un article sur les mouffles, c'est promis.



Ps: Puis comme j'ai écrit ce billet il y a deux semaines et qu'entre-temps, j'ai trouvé un foulard parfait chez Urban Outfitters : petites franges, fils de lurex, gris noir et blanc, léger, je le mets en bonus.


PS2 : Oui, je j'ai pas posté depuis des lustres mais je suis sous l'eau question boulot, j'ai bossé comme une dingue récemment, ça me rappelle la prépa tiens.

lundi 17 septembre 2007

Le fauve ne passera pas par moi...


Oui, enfin, c'est ce que je croyais mais après les bottes marron, voilà le sac.

Mais bon aussi, c'est pas ma faute, elle est mignonne comme tout cette besace, non ? Avec son gros bouton rétro qu'on dirait du vrai vintage vieux...

Et puis elle est pratique, pas trop grande, ni trop petite, avec une sangle réglable pour mettre en bandoulière ou sur l'épaule...

Et puis bon, ça va, quoi 22$, je joue pas ma vie, en gros.
Voilà, c'est tout.









Dieu merci, H&M existe.

dimanche 9 septembre 2007

La gentrification* du canard du Plateau


Non parce que les canards du Parc La Fontaine (et ça, c'est de la upper-class de canard ou je m'y connais pas), ils se la racontent un peu quand même, laissez-moi vous le dire.

On va les voir en juin, avec du pain, pour les accueillir, quoi, ça se fait il me semble, et là, tu parles, Charles, rien à cirer de notre bon pain de mie blanchi enrichi plein de tout sauf de farine, note bien: ça caquette, ça joue dans l'eau fraîche, ça se planque dans les herbes, ça te snobe la Violette dépitée...

Tandis que là, on est en septembre, ils font moins les malins, avec les nuits fraîches, et puis les journées entières de vol qu'ils vont devoir se taper pour aller passer leurs vacances d'hiver en Floride comme tout bon Québécois qui se respecte (quand tu penses que sur AirTransat, faut même payer tes écouteurs, sérieux); bref, ils commencent à se dire que ça serait pas mal de se remplumer un peu et que finalement, le pain blanc enrichi blanchi machin-chose de la p'tite blondinette de l'autre jour - mais si les gars, souvenez-vous, là, quand il faisait 42 degrés et qu'on se disait qu'il y avait pas un pélerin pour nous payer une bonne bière - ben, son pain, c'était pas si mal. Et là, ils se font vachement moins prier d'un coup.

Non mais oh, alors je vous le demande : pour qui ils se prennent, ces canards ?
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* : je t'en bouche un coin, là, hein ? Eh ouais, j'ai écouté mes cours de géo urbaine en hypokhâgne, moi, madame.

PS : Violette n'est pas habillée comme Bécassine / une Romano/ un épouvantail.
C'est conceptuel.
Tout simplement.



NB : ouais, je sais, c'est un vieux billet déjà publié ailleurs, certains s'en rendront compte mais bon, on va dire que c'est tout de même recyclable et puis, je l'aime bien ce billet et en plus, je fais qu'est-ce que j'veux !

mardi 4 septembre 2007

Lanternes chinoises...


Ah ah, si ça, ça sent pas l'automne !

Chaque année, le chouette Jardin Botanique de Montréal présente sa lumineuse exposition de lanternes chinoises dans le Jardin de Chine.

C'est tout bonnement extraordinaire, il ne faut manquer ça sous aucun prétexte !

Des centaines et des centaines de lanternes en soie multicolores qui représentent des scènes navales sur l'étang, des nénuphars géants, des animaux perchés dans les arbres, des dragons de plusieurs mètres qui surgissent de l'eau, un chemin illuminé qui, à travers les rochers, mène à une pagode flamboyante, des petits ponts de bois qui surplombent les eaux noires ... Un vrai délire visuel.

On y va le soir, bien sûr, dans deux ou trois semaines, quand il fera un peu plus frais pour s'emmitouffler dans son écharpe, on avale un café chaud, on attrape l'appareil photo et on passe une soirée dans un autre monde, vraiment.

Que j'aime l'automne à Montréal !





Du 7 septembre au 31 octobre, à voir de nuit bien entendu, au Jardin Botanique de Montréal.