mercredi 28 novembre 2007

Les histoires d'A. finissent mal... en général



Fred Chichin est mort.

Ça me fait le même effet que la mort d'Helno, des Négresses vertes (j'étais en seconde, un vendredi, juste avant mon cours d'italien).

Les Rita, c'est toute mon enfance, mon adolescence, ma génération quoi.
Mon grand frère avait le 45 tours de Marcia Baila et je dansais comme une dératée en cadence. Je me souviens de Catherine Ringer perdant sa fausse dent en direct à la télé, je me souviens du clip de C'est comme ça et des collants à rayures. Je chante souvent à Violette "le petit train s'en va dans le campagne", elle adore.


Mince, je l'aimais bien le Fred, moi.

Un article de Libé, là, avec des videos.

Et Catherine qui perd sa dent
parce que bon, faut bien rigoler quand même



dimanche 25 novembre 2007

Cessez-le-feu

Ce week-end, j'ai capitulé...

5 ans de résistance, ce n'est pas rien.
5 ans de lutte acharnée, 5 ans de persévérance, 5 ans de foi aveugle, peut-être, mais belle.
J'ai failli baisser les bras tant de fois, je me suis souvent brûlée les pieds doigts en flirtant avec le diable nommé Doc Martens mais je n'avais jamais succombé.

Et d'un coup, d'un seul, patatras.

Mes résolutions se sont effondrées, mes châteaux en Espagne se sont écroulés comme des châteaux de cartes (c'est beau comme du Lara Fabian, ce que je raconte) et j'ai craqué.

En bonne Parisienne superficielle que je suis, j'avais décidé que l'hiver ne m'aurait pas, enfin, n'aurait pas mon style quoi.
Que je ressemblerais à quelque chose, coûte que coûte. Même au prix de me trimballer sur des plaques de neige glissantes par -25 chaussée de bottes vintage à semelles lisses. Faut dire, pendant quelques années, j'ai eu une sorte de prothèse appelée poussette greffée dans les mains, ça me servait un peu de déambulateur en même temps, faut bien avouer. Mais la demi-portion a grandi, faut tirer la luge plutôt.

Et ce week-end, dans une minute d'égarement, probablement due à la sinusite qui comprime mon lobe frontal, je n'étais plus moi-même.


J'ai acheté une paire de bottes de neige :



Voilà, ça y est, je ne ressemble plus à rien des pieds, je suis passée du côté obscur de la Force.

Mais bon:

- j'ai chaud aux pieds
- je ne glisse plus sur les trottoirs verglacés (n'est-ce pas, Annlongue ?)
- j'ai même les pieds secs, dites donc.


Le renoncement a un prix, 200$.

LES BOULES.


samedi 17 novembre 2007

Tu sais pas tricoter ?

crédit photo : Phildar


T'as pas de gentille belle-mère comme la mienne qui tricote sur commande ?
T'as deux truelles à la place des mains ?

Et pourtant tu as toi aussi envie d'une belle écharpe en grosse maille bien branchouille comme il faut, en vraie laine qui tient chaud (pas les machins Hervé&Maurice en 100% acrylique, nous sommes d'accord), qui coûte pas un bras, dans la couleur précise que tu cherches (au pif, jaune moutarde, gris faux-noir, bleu électrique klein, orange tangerine, marron chocolat, bleu marine nuit, etc), de la longueur que tu veux (c'est à dire 3m20, comme l'écharpe Marante chez la Déroute) ?


Et bien j'ai la solution pour toi : tu vas chez Coralie & Colette, enfin dans leur Bar à tissus et tu passes commande, c'est pas compliqué et même à Cuba, elles te livrent.


Si tu n'as pas d'idée sur le modèle, tu fais comme moi quand je passe commande à belle-maman, tu vas sur le site de Phildar et tu t'inspires...

'tain, je suis trop bonne.
Merci qui ?



Bon, une écharpe à Cuba, ok j'aurais pu trouver mieux...




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Pour info, je connais (un peu) Coralie par un forum, mais je trouve surtout son idée chouette et elle a eu le courage de se lancer dans l'aventure, alors je souhaite pour elle que ça marche.

samedi 10 novembre 2007

2 ans plus tard...

J'ai réalisé récemment que Val m'avait gentiment repassé une vilaine maladie un déballage de sac, du type chaine de l'amitié si vous voyez ce que je veux dire.

Han, et là, l'angoisse m'étreint (il m'en faut peu) : c'est à dire que c'est pas exactement ma tasse de thé, de recopier 10 fois la lettre, de trouver 10 copines, d'écrire 10 adresses et de coller 10 timbres.
Enfin si, ça m'est arrivé une fois, j'avais 11 ans, et le regard écarquillé de ma mère a suffi à me soigner direct. Bref, je cherchais à évacuer le problème avec ma technique secrète (le laissage de putréfication dans un coin) jusqu'à ce que je me dise que finalement, il était vachement intéressant mon sac.

Enfin, quoique. Ça dépend.

Je vais passer sur le sac du week-end, hein, il me ferait passer pour névrosée obsessionnelle border-line (ce que je ne suis pas, bien évidemment, c'te question) tant il est vide, rangé, monochrome et fonctionnel. Un peu le sac qui fait pas rêver les filles, quoi. Faut reconnaitre que tout de même, je prends garde à emballer tout ça joliment, genre dans un Brontibay, et vas-y que je te colle de la pochette à noeud par-dessus le marché, ça fait illusion et ça ruine pas mémé (H&M of course).
Mais rien n'y fait, je n'ai jamais besoin de rien quand je suis dehors.

Par contre, le sac de la semaine, c'est pas la même limonade.
Prenons le sac du mardi. Au pif.
D'abord, je vous laisse admirer le magnifique Jérôme Dreyfuss édition limitée et hyper collector pour le fameux concept-store La Déroute:


Bon, allez-y les enfants, pour la visite des entrailles :


- un portefeuille qui contient mes cartes et mes sous: minimum vital mais fille normale
- une minipochette de fille noire à noeud avec dedans de la crème à mains et de l'Advil. Bon. Utilitaire sous le decorum, vous disais-je.
- trois clefs qui se battent en duel sur un porte-clef en serpent rose avec écrit dessus Road-Kill, ce qui me fait beaucoup rire. Ne nous laissons pas abattre.
- un agenda noir avec un crayon dedans. Ok.
- mes belles lunettes Miu-miu. On est ravi pour moi.
- Et éventuellement l'hiver, un mini-spray de degrip'serrures pour Titine, parce que comme je suis très brillante comme fille, je l'ai dans mon sac et pas dans ma voiture comme le fait une copine, ce qui est beaucoup moins utile, si coincée devant la Yaris transformée en congère jusqu'au moindre interstice.

Et là ça se corse :

- une trousse avec dedans des crayons B/HB/H, une gomme, des stylos, un taille-crayon, des élastiques, une régle métallique de 15cm communément appelée "Lee Valley" du nom du fabricant, un mètre de couturière et un pied-à-coulisse en plastoc
- un cahier de notes
- une pochette élastiquée avec des plans AutoCAD dedans
- un morceau de Plexiglass de 8 cm X 12 cm, d'une épaisseur de 1/2 pouce
- une tige de laiton courbée en forme d'ampoule
- un Exacto (gros cutter)
- un ruban à mesurer
- une équerre à niveau
- des paires de pinces

- une trousse en cuir écru sale avec dedans :

- une paire de pinces ultra précises et fines
- un bistouri
- 10 lames no. 11 pour bistouri
- un singe*
- du fil de lin
- des aiguilles à broder
- des aiguilles à relier
- des pinceaux plats
- de la colle d'amidon de riz
- un plioir en os
- un mini-plioir en os
- un bout de cuir paré
- des feuilles d'intissé de polyester dans un Ziploc
- des poids de 250g dans des housses de coton écru
- des feuilles de pigments à dorer dans un Ziploc aussi
- un mini-poinçon
- un tablier

Et là, je sens que j'ai pourri l'ambiance. Ce n'est pas de ma faute, c'est Val qu' il faut remercier.

Bon voilà, j'avoue, j'ai pas un sac de filles...

Comme je ne peux pas passer le relais, du coup, je passe le relais à un mec :
et vous François Bayrou, qu'y-a-t-il dans votre sac à main ? (croyez qu'il va répondre ?)

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* : un Carambar à celui ou celle qui trouve le pourquoi du comment...